Les entités paysagères du territoire

Les paysages de la commune, en apparence à dominante forestière, présentent aussi une grande diversité de paysages viticoles habités hérités de pratiques agricoles anciennes de polyculture. 

Ces paysages peuvent être organisés en trois grandes entités paysagères : les paysages forestiers, les paysages viticoles habités et les paysages urbains, avec le cas particulier du centre bourg.

Les paysages forestiers

Ils sont de l’ordre de trois. 

Ils se distinguent par leur localisation (secteurs les plus élevés et les plus bas) et leur typologie.

La grande pinède du plateau landais (de 60 à plus de 80 m d’altitude)

Elle occupe tout le secteur Ouest/Sud-Ouest de la commune. 

C’est une très vaste forêt d’exploitation organisée par un découpage géométrique de crastes et de chemins d’exploitations et ponctuée de tucos (points hauts du plateau sableux). 

Elle est préservée de toute forme d’habitat mais subit un mitage par les zones d’activité de Coudannes, des Caves de Landiras et de la casse-auto de La Gourgouille. 

Ses qualités paysagères sont contenues dans la richesse de la composition de son sous-bois (bruyères, fougères, ajoncs, feuillus) qui varie et se révèle dans les contrastes entre l’âge des parcelles forestières (parcelles âgées, justes arrachées, jeunes plantations).        

La très riche forêt mixte de la vallée du Rieufret (30 à 50 m d’altitude)

Elle occupe une partie du secteur Nord de la commune. 

C’est une forêt d’exploitation présentant une grande diversité d’essences forestières, à la fois de feuillus et de résineux. Elle est préservée de toute forme d’urbanisation. 

C’est un lieu de promenade identifié par le passage du sentier dit « Des Cent Forêts » qui relie Landiras à Saint Michel de Rieufret.

Ses qualités paysagères sont contenues dans la richesse de la composition de son sous-bois (couvert végétal avec différentes strates forestières), le grand âge des feuillus et la présence de lagunes, étangs et tourbières d’une grande richesse écologique.    

La vaste forêt d’acacias de la vallée de La Mouliasse (15 à 30 m d’altitude)

Elle occupe le secteur Est de la commune. C’est une forêt d’exploitation habitée. 

Elle fournit le bois pour la fabrication des piquets de vigne. Elle représente le dernier témoignage de l’association de pratiques viticoles et forestières sur un même territoire. Les lisières entre la forêt, les routes et le territoire viticole sont habitées. 

L’habitat y est organisé en petits hameaux traditionnels (lieux dits Les Loups, Les Arrougeys, Les Cabiros, Maron) et en logis dispersés (Le Portail, Les Muraillaux, Bequey, Pelote, Pinguet). 

On ne lit plus parfaitement cette structure de hameau au lieu-dit Les Arrougeys. 

Les hameaux anciens ont été agglomérés par une urbanisation pavillonnaire linéaire et lâche contemporaine, en décalage avec la structure viaire et la compacité bâtie traditionnelle.                   

       

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